La petite femelle se mit à te suivre sans poser de question, elle boitait légèrement et d’un coup, tu sentis son épaule toucher ton corps. Elle cherchait un peu de chaleur dans ton épaisse fourrure, tu ne disais rien contre cela. Etrangement, tu appréciais cette proximité, tu sentais dans ton élément, c’était si agréable que de protéger quelqu’un du froid, c’était comme naturel. Sa queue frôlait la tienne dans des battements reculais. Tu la regardais du coin de l’œil, elle venait de lever la tête pour observer le ciel, les flocons se déposaient délicatement sur sa fourrure sombre. D’un coup, tu entendis la petite louve éternuer en secouant gentiment la tête, un petit rire naquit de ta gorge en entendant ses plaintes. Relevant la tête pour observer le ciel à ton tour, tu savais que le froid aller rester présent encore un bon moment.

« C’est vrai, il y en a encore pour un long moment. »

Tu sentais son regard sur ta pelisse sombre, ça te gênais un peu qu’on t’observe de la sorte mais tu ne disais rien, préférant savourer ce petit moment de tranquillité. Sortant de nulle part, un petit couinement venait de sortir de la gueule de la petite Monny, elle était si mignonne quand elle couinait, pas que tu voulais qu’elle se fasse mal pour l’entendre gémir, mais tu trouvais cela adorable. Baissant la tête sur sa petite patte, tu lui léchas quelques secondes pour la soulager un peu.

« Peux-tu marcher ? »

Ton museau remonta vers son crâne où tu déposas de petite léchouille pour la réconforter, comme le ferait une mère à son enfant. C’était vraiment naturel, mais bizarrement, tu ne te sentais plus mal à l’aise. Donnant un petit coup de museau sur sa joue, tu lui souriais chaleureusement, attendant sa réponse.

La petite femelle venait de m'apprendre qu'elle avait une pette boiteuse depuis toute petite, c'était une chose vraiment triste, à cause de ceci, elle n'avait pas beaucoup d'otpion dans la vie et le fait de devenir guérisseuse était sa seul option pour le pas finir oméga. Tu avais beaucoup de peine pour elle, mais le contatc de sa langue sur sa joue te rendis toute chose. Se blotissant contre toi, tu avais envie de la serrer entre t'es pattes le plus fort possible. C'était si agréable de se laisser emporter par une vague d'affection aussi intense. Un petit rire sortit de ta gorge, c'est vrai que le temps n'était pas l'idéale pour sortir, mais tu ne voulais pas rentrer tout de suite. Tu avança un peu en plissant les yeux, tu savais qu'il y avait une petite grotte non loin d'ici, c'était l'occasion ou jamais de s'abriter en attendant quelques heures que le temps soit meilleur.

« Viens par-là, il y a une grotte qui n'attend que nous. »

Tu laissa la petite femelle te suivre à travers le blizarre qui commençait à augmenter. Ce n'était un temps idéale, mais ainsi, tu te sentais plus proche de la petite noireaude. Elle était si mignonne, que tu ne désirais plus la quitter.

Une fois dans la grotte, tu secoua ta fourrrure pour t'allonger en observant la neige qui s'écrasait sur le sol. Il était encore bien tôt, personne ne remarquerait l'absence des louves avant un petit moment.

La petite femelle se secoua à son tour tout en léchant son poitrail. Tu étais déjà couché contre la pierre pour te reposer un peu. La petite femelle te rejoignit rapidement et s’allongea contre ton flanc comme si c’était une chose naturelle. Pas mal de femelle repoussaient les autres petits parce que ce n’était pas les leurs, mais tu étais tout le contraire, tu la laissais enfouir son museau dans ta pelisse avec grand plaisir pendant que tu observais le temps qui ne s’arrangeait pas vraiment. Tu jetas un coup d’œil rapide quand cette dernière gémissait de peur, ce n’était rien d’autre qu’un petit insecte qui lui avait fichu la trouille. C’était vraiment mignon à voir. Très vite, elle se replaça auprès de toi en posant sa tête sur ton dos.

« Eclipse? Je peut te poser une question...? Tu es pas obliger d'y répondre si tu ne veux pas... »

Tu baissas la tête en l’entendant parler, la regardant ton les yeux avec douceur et bienveillance. Elle n’avait pas à être timide, tu n’avais rien à cacher aux autres. Tu étais certes timide, mais tu ne manquais pas de courage.

« Je t’écouter Monny. »

Tu étais très ouverte d'esprit et n'avait pas peur de sa question, elle pouvait même t'en poser plusieurs, cela ne te ferais rien.

Les questions de Monny te surpris au plus au point, tu ne t’imaginais pas qu’elle te demande de tel chose, tu étais un peu choqué en réalité. Tu ne savais pas vraiment quoi lui répondre, pourtant la petite femelle se sentais vraiment bien blottit contre ta pelisse. Tu pris le temps de bien réfléchir avant de répondre à la femelle. C’était tout de même un peu délicat comme sujet surtout avec cette perte de mémoire.

« Eh bien, j'ai 4 ans et 4 mois, je ne sais pas si j’ai des enfants, si j’ai un compagnon ou non et je suppose que j’ai déjà dû essayer d’avoir des petits un jour ou l’autre. »

Tu te raclas la gorge, tu te sentais vraiment mal à l’aise, c’était un peu inattendu comme sujet en même temps.

« Pourquoi toutes ces questions ? »

Tu avais l'impression de rougir, heureusement que ton pelage était noir sinon si tu l'aurais pu, ta fourrure serais devenir toute rouge.

Baissant la tête, tu sentais bien que la petite louve commençait à fermer les yeux pour s’endormir, les mots qu’elle avait prononcés te ravivais le cœur. C’était la chose la plus agréable que tu avais entendu depuis bien longtemps. Léchant à ton tour le crâne de la louve, tu posas ta tête sur son petit corps en attendant qu’elle ferme les yeux pour s’endormir. Tu entendais son cœur battre, c’était si agréable.

Tu imaginais tes futurs petit qui verront un jour la vie si tu trouvais le compagnon qui t’offrirais la vie que tu avais oublié.

Tu observais le temps qui ne s’arrangeait pas vraiment, tu laissais la petite louve s’endormir, à ton tour tes paupières commencèrent à se fermer doucement. Sombrant dans un sommeil remplis de rêve et d’amour.