Froid, il avait froid. Il était transit par le froid. Il était tard. Il avait patrouillé toute la journée afin de s’assurer que les frontières n’étaient pas flouées par des solitaires en maque de gibier. Mais il n’avait trouvé que de faible traces datant de plusieurs jours en avant. Alors, il marqua à nouveau le territoire et continua sa marche. Pourtant, il avait senti une odeur plus que familière qui lui retourna quelque peu l’estomac. Celle de Silent Requiem, fraiche, mais pas trop. Présente mais pas trop. Voilà déjà quelques jours qu’elle était venue. Il savait son Alpha au courant, et il savait que ça n’avait plus à personne, mais sentir cette odeur par lui-même, après les évènement encore frais, suffisait à le rendre malade à nouveau.

Il aurait voulu passer la frontière, rejoindre les Eagle, s’expliquer avec elle, renouer. Mais non, tout était encore trop frais. Pour le moment, il avait besoin de calme et de repos. Etre avec la meute lui procurait du plaisir, mais ces petits moment de solitude était aussi un pur plaisir qui prenait joie à savourer. Mais, depuis quelque temps, ces sortie en solitaire venait à se raréfier doucement. Les terres grouillaient de loups et bien souvent il était a mener à les rencontrer. Sa seule mauvaise rencontre, enfin mauvaise, l’avenir nous laissera juger, mais c’était celle avec Silent Requiem. Cette pensée lui arracha un long gémissement plaintif. La tanière était encore à quelques kilomètres, mais il n’avait pas le courage de rentrer pour le moment.

Ces pensées allaient vers sa fille, son esprit était quelque part, loin, mais pas sur ces terres en tout cas. Il essayait de rester calme. Il prit une grande respiration. Cherchant à faire la paix avec lui-même. Il avait besoin de retrouver cette paix intérieure qu’il chérissait tant. Il inspirait, expirait, longuement, doucement. Profondément. Il faisait fî du froid qui lui brûlait les poumons.

Mais une odeur connue vient lui chatouiller le nez. Celle de sa meute. Pourtant sûr d’être seul, il balaya la zone du regard, sans voir personne d’abord. Finalement. Il entendit avant de voir. Un bonjour qui venait d’une voix fluette d’un louveteau… Un louveteau ? Par un froid pareil ? De sa meute ? Il dressa les oreille et s’approcha de la petite boule de poil. Alarmé par sa présence loin de la tanière, il baissa le nez vers elle. Elle ne devait pas être âgé de plus de deux mois. Elle était vraiment petite.

Il souffla doucement dans son poil tout froid. Et se remémora les dernières arrivées. Oui, voilà, Moonlight Sonata, Il avait entendu Horus en parler, mais n’avait pas encore pris le temps d’aller voir le bébé. Et voilà qu’elle venait à elle. En douceur, et tous ses tourments mis de côté il sourit à la petite louve ; « Bonjour, tu dois être… Moonlight Sonata, c’est ça ? Notre petite nouvelle ? Que fais-tu si loin de la tanière ? Ta nourrice est là ? ». Il prit temps d’humer l’air, ne sentant que l’odeur de la petite boule foncée. « Tu dois être gelée, vient là te réchauffer… » Il se décala pour faire cadeau de sa chaleur au bébé. Ne voulant pas qu’elle attrape le mal ici.