Leniter, in gremio matris usque ad frontem ejus cub. Non potuit videre frustra vellerum mollitia in oculis etiam admirationi sunt, in amore in uno minimus. Confestim viri illi vincti ad vitam: et nemo potest e contra. Nec tamen idem sanguis est. Et alius angelus fuerat in occurrit.

Une brise passa légèrement dans son pelage tandis qu'il fermait les yeux. Il ne comprenait réellement pas ce qui venait de se passer. Qui était ce loup borgne ? D'où venait-il ? Que faisait-il dans ses pensées ? Qu'avaient-ils en commun ? Comment se connaissaient-ils ? Pourquoi parlaient-ils de ses parents ? Mais surtout, pourquoi n'étaient-ils pas présents dans cette pensée ? Tant de questions sans réponses. Tant d'incompréhension, mais surtout tant de douceur qui venait de disparaître en un quart de secondes. Il voulait connaître ses parents. Il voulait les rencontrer, voir à quoi ils ressemblaient, mais surtout savoir s'ils étaient encore vivants. Il voulait savoir d'où il venait, il voulait savoir de quelle origine il provenait. Peut-être appartenait-il à une meute ? Ou peut-être était-il un solitaire né ? Il ne saurait le dire. Il avait tellement envie de poser ses questions, de pouvoir poser des mots sur ses pensées, malheureusement son cerveau va beaucoup trop vite pour ses paroles. Malheureusement, il savait parfaitement que son langage n'était pas tout à fait le même que celui des autres puisqu'ils lui riaient au nez à chaque moment où il sortait la langue. Lui-même ne saurait les mots qu'il prononçait puisqu'il ne les entendait pas. Ses yeux se fermèrent délicatement tandis qu'il mettait ses oreilles sur le côté. Il voulait retourner dans ce rêve, il voulait revoir ce borgne, il voulait comprendre à nouveau. Mais il comprit bien vite que ce n'était pas possible. Le Destin lui en voulait, il en était parfaitement conscient.
Doucement, il reposa de nouveau ses yeux sur la louve qui venait de lui répondre. Elle ne les avait pas vu. Elle n'avait pas vu le Borgne, elle n'avait pas entendu ses paroles. Etait-il complètement fou ? Avait-il inventé tout cela ? La faim lui brisait-elle autant les entrailles pour qu'il voit des mirages ? Mais heureusement pour lui, la seconde partie le rassura. Elle aussi avait vu quelque chose. Elle s'était vu chasser apparemment. Il aimerait tellement apprendre à chasser, lui. Apprendre à traquer les animaux, à reconnaître les empruntes ainsi que les odeurs, à poursuivre un animal pour finalement mettre fin à ses jours. Mais actuellement, il avait le sentiment que le monde tournait bien trop vite pour son esprit. Que le temps allait beaucoup trop rapidement et que ses pattes restaient ancrées au sol. Il avait le sentiment que ses congénères ne cessaient de grandir, mûrir, beaucoup trop rapidement pour lui tandis que lui restait dans son petit corps de louveteau. Pourquoi ? Pourquoi ne grandissait-il pas comme les autres ? Pourquoi avait-il si peur de la Nature ? Elle était pourtant là pour lui, n'est-ce pas ? Mais la Nuit faisait tellement peur ... Elle empiétait tellement sur le monde sans que l'on ne puisse rien y faire. Une douleur lui vrilla la tête tandis qu'il voulut calmer ses pensées. Il réfléchissait bien trop pour son âge. Finalement, il hocha la tête, tentant de cacher ses émotions.

" Moi aller toujours bien. Et toi ? Avoir été heureuse de cette vue ? " dit-il avec un tendre sourire.

Finalement, il se releva légèrement et se secoua. Il se sentait réellement en sécurité maintenant, alors il osa tenter un mouvement de côté. Puis finalement, il secoua la queue et fit un petit bond, avec un sourire. Là, il mordilla la truffe de l'Alpha et brusquement se mit à courir. Il jeta un petit regard en arrière, comme pour signifier un " attrape-moi " à la plus vieille.

In natura catuli et non secundum propriam cognitionem necesse est biologicum mater. Immo in natura, sunt beati in lupum nullo. Sentiunt dilexit studium erga sentiunt dilexit facis. Re vera, sunt sentire quod amatur simpliciter. Quis non resiliunt non faciem et Chub et vesicae turgentes in hac veneranda testantur? Nullus, etiam improbus ille lupus.

Délicatement, ses pattes se posaient sur le sol. Il pouvait ressentir la fraîcheur de ce monde se déposer sur son pelage noir, tandis que l'herbe venait chatouiller ses coussinets. Etrangement, il était véritablement heureux actuellement. Il avait presque le sentiment de revivre, de vivre un pur moment de bonheur même s'il imaginait peut-être tout cela. En réalité, il avait l'impression que parfois son imagination lui jouait des tours. Que sa vie entière n'était que des mensonges. Est-ce le fait qu'il grandissait qui provoquait tout cela ? Il ne saurait le dire. Est-ce le fait que son corps changeait constamment et que son imagination voulait lui montrer des choses ? Peut-être. Mais est-ce que cette vision était réelle ? Bonne question. Est-ce que ce loup borgne existait-il réellement ? Il espérait. Est-ce que ses parents connaissaient réellement ce loup borgne ? Très bonne question. En vérité, plus il tentait de rester lui-même, plus les choses devenaient de moins en moins rationnelles. Tout autour de lui tournait, tout autour de lui changeait et surtout tout autour de lui devenait de plus en plus étrange. Il avait le sentiment que les loups eux-mêmes devenaient de plus en plus étranges. Etaient-ils conscients de cet état d'esprit ou se mentaient-ils tous à eux-mêmes ? Un fin sourire était présent sur ses babines tandis qu'il profitait pleinement de cette sensation de liberté. Pour la première fois de sa vie, il se sentait réellement libre. Il se sentait réellement aimé, mais surtout il avait le sentiment d'être véritablement lui.

Depuis combien de temps n'avait-il pas joué avec l'une de ses congénères ? Il ne saurait le dire mais ça lui faisait véritablement du bien. Mais est-ce que ce serait éternelle ? Est-ce qu'il pourra vivre ainsi longtemps avec Silent ? Est-ce qu'elle sera longtemps avec lui ? Est-ce qu'elle le suivra longtemps ? Ou disparaîtra-t-elle comme ses parents dont il ne se souvenait pas ? Disparaîtra-t-elle sans même se poser une seule question ? Il espérait que non. Car même si elle n'était que son Alpha, il l'aimait vraiment comme une mère. Elle était la seule louve qui prenait soin de lui, la seule qui faisait intentionnellement attention à lui. Et ça lui faisait du bien. Le jeune loup pouvait parfaitement sentir la blanche derrière lui et il la laissait le poursuivre. Il la laissait s'approcher pour finalement prendre un peu plus de destin. Certain diront que ce jeu est stupide, mais les plus aguerris vous diront sans doute que ce jeu apprend la chasse aux plus jeunes. Lui, il profitait seulement de sa jeunesse pour profiter de la vie. Il jouissait du bonheur de n'importe quel louveteau, pour une fois. Peut-être pourra-t-il en jouir plusieurs fois ? Peut-être pourra-t-il en profiter encore longtemps ? Il l'espérait réellement. Finalement, le jeune loup se stoppa brutalement et fit face à l'alpha. Là, il vint claquer des dents devant elle, sans méchanceté seulement provocation infantile, et ensuite reprit sa course en rigolant comme un démon. Car oui, en étant sourd, il n'avait apprit à rigoler comme un louveteau normal.