C'est le cœur léger que tout s'envole ft Eclipse. END

21/10/2018

ft. Eclipse

C'EST LE CŒUR LÉGER QUE TOUT S'ENVOLE

Le soleil se glissait à peine dans le ciel foncé du matin quand Sorren s’était réveillé au son des quelques oiseaux présents dans le camp. Encore endormi, il s’étira longuement. L’air se chargeait doucement d’humidité et quand il sorti finalement de son demi-sommeil, la rosée s’était déposée sur les plante aux alentours. Il resta un moment contemplatif. Il entendant ça et là des loups ronfler, ce qui avait toujours le don de le faire sourire. Mais la meute était paisible et sans tension, ce qui lui réchauffait le cœur.

Lentement, il se détourna du camp. Tout était calme et rien, à l’ordre du jour, ne l’obligeait à rester ici. Il était décidé à se promener sur les territoires libres. Il prendrait un peu de temps pour lui et pour contempler le paysage. Oh, il le connaissait par cœur, depuis qu’il était arrivé ici. Mais jamais il ne se lasserait de visiter.

Il prit la route au petit matin, attrapant une proie au passage qui lui servit de petit-déjeuner. Il savait exactement où il avait d’aller. La Plage Sombre. Elle avait quelque chose d’attrayant, mais aussi un petit quelque chose qui lui donnait toujours l’impression de faire une grande aventure. Les vents violents sûrement. Il sourit une fois arrivé. Le soleil était déjà haut dans le ciel. Il avait mis plus de temps que prévu. Tant pis. Rien pour le moment ne le pressait à rentrer. Il était ici pour se reposer et se vider la tête. Enfin, si le vent qui soufflait ne lui remplissait pas de sable.

20/10/2018

Cette nuit, sous la lune haute dans le ciel, tu étais sorti de cette tanière qui apportait de la chaleur à ton corps. Tu avais l’esprit ailleurs, une envie soudaine de sortir loin de ta terre. C’était étrange, mais tu faisais confiance en ton instinct, c’était grâce à lui que tu avais atteint tout tes objectifs, et jamais il ne te lâcherait.

Étirant tes muscles, tu ressentais enfin les courbature de tes entraînements de la journée. Une petit sourie naquit sur tes babines, tu étais si fière de toi, si heureuse de vivre avec tes compagnons, ensemble vous progressait à je vitesse folle. C’était ton seul désir, mais aussi ton devoir de sigma.

Sortant doucement à travers la nuit, les arbres semblaient devenir peu à peu des ombres maléfiques, mais rien ne te faisais peur, le monde était étrange et chaque chose était différente suivant la position de la lune. C’était la beauté de la nature, elle était remplis de mystère et cela te faisais sourire. Par moment, tu avais l’impression d’être une enfant, à admirer chaque chose que tu connaissais, mais qui sous cette étrange lumière prenait des proportions mystérieuses et presque secrète. Comme si le jour, la flore caché ses multiple secret au yeux de tous, paraissant presque pure.

Avançant dés les ténèbres, tu te retrouva sur la plage, un autre monde bien différent du précédent, un monde où les ombres ne semblait pas exister. Mais d’autre danger nous attendait. Tout pouvait sembler inoffensif, mais c’était une ruse pour mieux nous faire souffrir.

Tu t’asseyais dans le sable, l’eau faisait des va et viens, frôlant tes pattes et ta queue. Le museau pointant sur la lune. les heures défilaient et tu ne voyais plus le temps passer. Tu étais comme hypnotisé par cet astre si pire mais aussi si triste. Puis elle disparu dans l’horizon et à l’opposé prenait vie le soleil. Sans bouger, tu laissais les rayons réchauffer ton dos. En contemplant le paysage qui s’offrait à toi.

Pourquoi restais-Tu ici ? Tu ne savais pas vraiment, mais ton corps était comme encré dans le sable, comme s’il te retenait prisonnière de sa beauté. Les heures passèrent, ton estomac commencé à crier famine, tu te leva pour assouvir cette faim qui prenait vie. Te secouant pour faire disparaître le sable mouillé qui peuplait ta fourrure, tu pris le chemin du retour, mais avant de quitter la plage, une silhouette venait de briser le paysage. Sans bouger tu l’observais, humant l’air pour savoir de qui il pouvait bien s’agir. T’es muscles se détendirent quand tu reconnues l’odeur de ta meute. Allant à sa rencontre tu observais le mâle au pelage tricolore foncé. Non loin de lui tu inclina légèrement la tête pour le saluer poliment.

« Bien le bonjour. La matinée est-elle à votre goût ? »

(Correction fautes plus tard)

21/10/2018

ft. Eclipse

C'EST LE CŒUR LÉGER QUE TOUT S'ENVOLE

Le soleil s’effaçait derrière les nuages. Il avait du mal à se tirer de sa contemplation. Il était loin, loin dans ses pensées, loin dans sa tête. Dans les nuages ? Oui sûrement. La queue balayait doucement le sable au rythme des vagues qui roulait devant lui. Il était paisible et rien n’aurait su le déranger.

Le bruit des vagues, c’était tout ce qu’il y avait de plus apaisant. La meute pouvait parfois se relever bruyante. Les louveteaux qui jouent, les autres qui se battent. L’Omega qui couine. Bref, parfois, il avait juste envie de s’échapper de de ce monde parfois trop bruyant pour lui. Il ferme les yeux, levant la truffe en l’air. Le vent lui avait apporté une odeur qu’il connaissait. D’abord, il n’en tint pas compte. Elle était lointaine et vu le vent qui soufflait, il se pouvait que le loup soit loin. Bref, il se contenta de ne pas bouger. Respirant l’air salin à plein poumon.

Finalement, il se leva et s’avança dans l’eau. Mauvaise idée. Il couina, elle était gelée. Il aurait dû s’en douter et se maudissait déjà d’avoir eu cette idée stupide. Il s’ébroua vivement, chassant l’eau de son poil, mais le mal était fait, le vent qui se glissait dans son poil était encore plus froid. Il roula des yeux devant sa propre bêtise. Il se détourna de l’eau et aperçu enfin le loup à qui appartenait l’odeur. L’odeur lui était connu, et pour cause c’était celle de sa meute, celle de Eclipse, une des Sigma de la meute.

Sorren était dans la meute depuis un moment, mais ne prenait pas assez le temps de parler avec les autres. Erreurs. Ce n’était pas qu’il n’en avait pas envie, mais il ne prenait pas le temps de le faire. Il allait réparer cette erreur au plus vite. De toute façon, Elle avait pris les devants. Il lui sourit doucement, inclinant la tête à son tour pour la saluer.

« - Bonjour, Eclipse, oui, la matinée est belle, quoique venteuse, mais, c’est normal ici… Est-elle à la vôtre ? »

Il lui sourit doucement, et s’installa à côté d’elle. Grattant le sable de sa patte. Il observa la louve doucement, elle n’avait pas l’allure d’une guerrière, non, vraiment pas. Plutôt tout le contraire. Mais il savait que si elle avait ce poste, c’est qu’elle l’avait mérité. Il n’en doutait pas. Il doutait rarement des membres de sa meute. Sans confiance dans la meute, rien n’était possible. Mais à côté d’elle, il paraissait tout de même énorme.

20/10/2018

Un sourire passa sur tes babines, tu avais un grand respect pour le bêta de ta meute, il était toujours droit et faisait attention à tout, mais quelque peu distant, c’était ton avis, mais cela ne te regardait pas réellement. Tu gardas ta position en observant le mâle qui était plus âgé que toi, il semblait quelque peu pensif alors qu’il t’analysait. Son regard était un peu trop franc à ton goût, mais cela ne te dérangeait pas plus que cela. Tu avais l’impression d’être minuscule à côté du bêta, comme si tu étais un louveteau, pourtant, tu avais une taille normale pour une louve de ton âge, c’était lui qui devait être plus grand que la moyenne.

« Elle fut très calme, c’était agréable d’écouter le son des vagues. Avez-vous besoin de rester seul ? »

Tu avais un peu peur d’être de trop à côté de lui, le grand mâle était venu pour être seul, c’était logique puisqu'aucune autre odeur ne l’accompagnait ici. Tu étais venu vers lui pour discuter un peu, bavardait te faisais du bien, tu n’étais pas une grande pipelette, mais par moment, c’était agréable de communiquer, tu sentais ton cœur se vidait d’un coup et tu te sentais plus légère, plus libre en quelques sortes. S’était un sentiment que tu avais toujours ressenti depuis ton arrivé ici, c’était apaisant.

Tu observais l’horizon en attendant la réponse du mâle, tu n’étais pas pressé de rentrer au sein de la meute, tu aimais déambulais à travers la nature, avec pour seule compagnie le chant des oiseaux, mais tu avais aussi besoin de retrouver t’es congénères par moment, tu appréciais t’entraîner avec eux, rigoler avec eux, c’était une vie qui te plaisait beaucoup et par moment, tu ne désirais pas te souvenir du toi passé. Le vent soufflait toujours aussi fort, faisant voler quelques poils, emportant ton odeur avec elle.

21/10/2018

ft. Eclipse

C'EST LE CŒUR LÉGER QUE TOUT S'ENVOLE

Il ferma les yeux, longuement, écoutant seulement le bruit du vent et les paroles de la louve. Il souriait. Il se savait parfois distant avec la meute, il le savait, et il essayait d’y remédier. Il soupira. Il n’allait pas passer des entretiens à chacun de ses membres, mais il se doutait que passer un peu de temps avec eux ne serait que bénéfique pour tout le monde. « Besoin d’être seul ? Non, la compagnie me fait le plus grand bien. Et puis je ne peux pas rester loin de la meute éternellement non ? Qu’en penses-tu ? Tu es bien dans la meute ? ».

Il se tourna face à elle, essayant de ne pas être aussi impressionnant qu’il pouvait le paraitre. Sorren était un agneau, doux comme un mouton, mais il pouvait souvent paraître impressionnant, mais il ne ferait pas de mal à une mouche. Si tant est que la mouche n’ait pas fait de mal à sa famille ou ses amis.

« Tu es dans la meute depuis longtemps ? » Il sourit. S’il l’avait vu depuis un moment, il était incapable de resituer son arriver dans le temps. A croire qu’il commençait à perdre la boule. Papi Sorren commençait à prendre de l’âge. Ses articulations commençaient à rouiller quand le mauvais temps approchait, encore plus quand le froid l’accompagnait.

20/10/2018

Il avait raison, son devoir était de rester près de l’alpha pour l’épauler, il ne pouvait se permettre de s’absenter aussi longtemps, du moins quitter le territoire. Tout pouvait arriver, il devait être présent pour nous protéger. C’était un rôle à risque, mais tu trouvais qu’il lui allait assez bien. Tu souriais timidement quand il te demanda si tu te sentais bien parmi les Swallow, c’était une chose qui ne t’avait jamais traversé l’esprit, tu avais toujours été heureuse sur cette terre avec ta meute.

« C’est vrai, que vous avez beaucoup de devoir. Je me sens en sécurité et tout le monde est agréable à vivre. »

Tout en hochant la tête avec un large sourire, tu avais pris la parole sans trop de gêne, tu te sentais à l’aise à ses côtés, peut-être à cause de sa grande taille, mais aussi parce que tu étais dans un endroit apaisant. Le canidé tricolore voulait savoir depuis combien de temps, tu faisais partis des Swallow, certes, il ne pouvait pas se souvenir de tout, mais cela ne remontait pas a si longtemps que ça.

« Cela fait un an que je suis parmi vous. »

Tu te levas pour faire bouger tes membres, tournant un peu avant de reprendre place au côté du bêta avec délicatesse. Tu pris soin de placer ta queue autour de tes pattes, en léchant tes babines pour avaler ta salive et écouter ce que ton interlocuteur allait prononcer prochainement.

21/10/2018

Il savait qu’il ne pouvait pas quitter le territoire trop longtemps, qu’il devrait bientôt rentrer, le froid mordant qui se rependait peu à peu sur les terres rendait la meute de plus en plus faible. Lui le premier. Vieillir n’était vraiment pas quelque chose qu’il souhaiterai à n’importe qui. Il soupira doucement et s’ébroua pour chasser la neige qui commençait à tomber avec abondance. Il sourit avec douceur à Eclipse, ravi de ce qu’il venait t’entendre. « On fait tous de notre mieux, ici, mais savoir que tu te sens bien et en sécurité… ça fait du bien à entendre. » Il rit doucement et s’étira. Un moment. Sorren sentait la louve mal à l’aise et espérait que ça lui passerait. Il était juste un imposant gros nounours. Certes il était là depuis plus de trois ans maintenant mais il savait que ce n’était pas le temps passé dans la meute qui faisait la qualité de ses membres. « Je suis ravi de savoir que tu te plais parmi-nous. C’est important pour moi de savoir. Sache que si tu as le moindre problème n’hésite pas à en parler. »

Il inclina doucement la tête, pour appuyer ses paroles et prendre congé en même temps. Bien que la conversation soit plaisante, il devait rentrer, veiller sur la meute, et chasser. Les provisions venaient à manquer peu à peu. Il soupira longuement. « Je vais devoir rentrer Eclipse, je suis sortie depuis un bon moment, tu peux m’accompagner si le cœur t’en dit, je vais peut-être faire un détour pour chasser. » Il s’étira à nouveau longuement pour détendre ses muscles à nouveau engourdis par le froid. Il fit demi-tour et s’éloigna sans attendre sa réponse, elle le suivrait si elle en avait envie.

||OUT POUR LUI||

20/10/2018

Tu observais le bêta, tout en l’écoutant parler. Tu voyais bien que c’était un grand loup, un loup qui avait du potentiel. Tu ne pouvais pas trouver mieux comme meute, c’était parfait à tes yeux. Devant la proposition du mâle, tu laissas un petit silence, réfléchissant si tu voulais vraiment retourner à la meute avec lui ou non ? Avais-tu seulement envie de retourner auprès de tiens ? Tu les aimais, mais tu ne te sentais pas vraiment à l’aise avec le monde, un canidé, peut-être deux étais l’idéale, mais plus tu te sentais étouffée, comme une petite puce qui commençait à mourir.

« Je suis désolé, mais je rentrerais plus tard, j’ai envie de rester encore un peu. »

Tu secouas doucement la tête pour refuser sa proposition, il était agréable, c’était facile de s’exprimer avec lui, mais tu avais besoin d’être un peu à l’écart des autres. Te sentir libre, sentir la neige recouvrir ta douce pelisse. Te sentir vivante en quelques sortes. Tu t’écartas doucement de la chaleur du canidé laissant le vent refroidir ton corps qui était si chaud. Pourtant, c’était une fraîcheur agréable, d’une étrange douceur qui enveloppait tout ton corps, comme pour t’offrir cette sensation de caresse sur ton pelage.

Nos partenaires